Les régulateurs des jeux des États, dont Enugu, soutiennent la FSGRN dans le rejet du projet de loi fédérale nigérian sur les jeux (Central Gaming Bill)

La Federation of State Gaming Regulators of Nigeria (FSGRN), appuyée par des commissions d’État comme celle d’Enugu, s’oppose officiellement au projet de loi Central Gaming Bill 2025, une initiative fédérale visant à centraliser la régulation de l’iGaming — pour des raisons constitutionnelles et de compétence.

La FSGRN, représentant les régulateurs des jeux de 24 États nigérians, a publié en juillet 2025 un communiqué réaffirmant que le projet de loi tente de réintroduire sous un autre nom des éléments de la loi National Lottery Act désormais annulée. L’organisation a insisté sur le fait que les États seuls disposent du pouvoir législatif sur les jeux et loteries selon la Constitution de 1999.

Parmi les États cités comme soutenant cette opposition figure l’État d’Enugu. La commission des jeux d’Enugu a déclaré qu’elle saluait la position de la FSGRN et affirmait son droit à réguler les jeux à l’intérieur de l’État.

Le projet fédéral propose la création d’une Commission nationale des jeux, dotée de pouvoirs de licence sur les jeux en ligne, physiques et loteries dans tous les États et dans le Territoire de la capitale fédérale.

La FSGRN base son rejet sur :

• La décision de la Cour suprême de novembre 2024 qui rappelle que les jeux de hasard relèvent des matières résiduelles et doivent être régulés par les États.
• Le risque que la centralisation affaiblisse les recettes des États et leur contrôle local de la licence.
• Le danger juridique que le projet soit invalidé pour inconstitutionnalité s’il était adopté.

Les analystes estiment que ce bras de fer pourrait retarder de nombreuses années toute réforme fédérale dans le secteur du jeu au Nigéria. Avec l’opposition unanime des États et l’appui de la Constitution, le projet de loi semble plus que jamais menacé, sauf modification profonde.