L’Afrique du Sud sort de la « liste grise » du GAFI, coup d’accélérateur pour la confiance économique
L’Afrique du Sud, l’une des plus grandes économies d’Afrique subsaharienne, a officiellement été retirée de la « liste grise » des juridictions sous surveillance renforcée élaborée par le Financial Action Task Force (FATF), ce qui devrait faciliter les flux de capitaux et renforcer la confiance des investisseurs.
Lors de sa réunion plénière du 24 octobre 2025, le FATF a annoncé que l’Afrique du Sud — ainsi que le Nigeria, le Mozambique et le Burkina Faso — ne sont plus soumis à une surveillance accrue. Cette décision se fonde sur des réformes majeures du cadre de lutte contre le blanchiment d’argent (AML) et le financement du terrorisme (CFT), notamment une meilleure coopération inter-institutionnelle, un renforcement de l’intelligence financière et une intensification de l’action judiciaire.
Le gouvernement sud-africain a salué cette sortie comme « une grande réussite » et un signe de redynamisation de la crédibilité financière du pays. D’après les analystes, ce retrait devrait conduire à des coûts moindres pour les transactions transfrontalières, à un accès accru aux services bancaires correspondants et à un possible regain d’investissements étrangers.
La réaction immédiate des marchés a été favorable : le rand sud-africain a progressé d’environ 0,6 % contre le dollar américain après l’annonce, tandis que les rendements des obligations de référence ont légèrement baissé.
Bien que la croissance économique reste modérée, les experts estiment que cette sortie de la liste grise marque un renforcement institutionnel notable et devrait améliorer la confiance des entreprises et des investisseurs. Toutefois, ils soulignent que l’impact durable dépendra de la pérennité des réformes, du renforcement de la lutte contre la corruption et de l’amélioration d’infrastructures clés comme l’énergie, les réseaux de transport et la gouvernance.
Pour les secteurs des jeux d’argent et des services financiers régulés, ce jalon réglementaire pourrait se traduire par un accès facilité aux réseaux de paiement internationaux, un cadre de licence amélioré et une réduction des frictions dans les relations avec les plateformes étrangères nécessitant une juridiction « propre ».
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