Les législateurs plaident pour la mise en œuvre d’un système de surveillance des paris sportifs au Nigeria

La semaine dernière, la Chambre des représentants nigériane a présenté une proposition visant à établir un système centralisé de surveillance des paris sportifs. Cette initiative, dirigée par le président du comité Canice Moore Chukwugoze Nwachukwu, a été présentée lors d'une audience publique sur la nécessité de réduire les effets dangereux des paris sportifs et d'ordonner à la Commission nationale de réglementation des loteries de se conformer à la loi sur la Commission de réglementation des loteries au complexe de l'Assemblée nationale à Abuja.

Le président Canice Moore Chukwugoze Nwachukwu a souligné l'importance de réglementer l'industrie des paris sportifs pour éviter des conséquences sociales néfastes, sans plaider pour sa fermeture. L’accent est mis sur l’application de normes réglementaires pour se prémunir contre les impacts négatifs du jeu sur la société.

Sandra Agbor, directrice adjointe de l'Institut national d'études politiques et stratégiques de Kuru, a fait écho à la nécessité d'une action immédiate à la lumière des investissements financiers importants réalisés par les Nigérians dans les paris sportifs, estimés à environ 2 milliards de dollars par an. Elle a recommandé la promulgation d'un décret par le Président pour lutter contre les risques associés aux paris sportifs en attendant la révision et l'approbation de la loi nigériane de réglementation des loteries de 2005.

En outre, le gouvernement fédéral du Nigéria envisage de mettre en place des droits d'accise sur les loteries, les jeux de hasard et les télécommunications. De plus, le Service fédéral des recettes intérieures a introduit une taxe sur la valeur ajoutée (TVA) de 7,5 % sur les activités de paris dans le pays. Ces mesures représentent un effort plus large visant à réglementer et à surveiller le secteur des jeux de hasard au Nigeria afin de garantir des pratiques responsables et d'atténuer les défis sociétaux potentiels.