Le Kenya inflige des amendes à huit radiodiffuseurs pour avoir diffusé des promotions illégales sur les jeux d'argent
L'Autorité des communications du Kenya (AC) a réagi aux allégations soulevées dans un récent reportage de NTV Kenya intitulé « Escrocs sacrés », diffusé le 25 mai. Le rapport d'enquête a révélé que plusieurs radiodiffuseurs promouvaient des jeux d'argent sans licence, souvent sous couvert d'émissions religieuses.
Dans un communiqué publié lundi, l'AC a reconnu la gravité de l'affaire et a réaffirmé son engagement à préserver l'intégrité du secteur des communications au Kenya. Cet exposé a mis en évidence comment certains radiodiffuseurs ont exploité des plateformes religieuses pour diffuser des promotions liées aux paris sans autorisation.
Selon l'AC, avant la diffusion de cet exposé, elle avait déjà signalé 33 radiodiffuseurs pour violation des réglementations en matière de licences, dont Yahweh's Media Services Limited et ses filiales, figures centrales de l'enquête de NTV. L'AC a indiqué avoir émis des avis de violation le 13 mars 2025, puis un avis sectoriel le 23 avril, exhortant tous les radiodiffuseurs à cesser de diffuser des publicités liées aux jeux d'argent.
La répression s'est intensifiée après que le Conseil de contrôle et d'octroi des licences de paris (BCLB) a émis une directive le 29 avril suspendant toute publicité pour les jeux d'argent pendant 30 jours. Le même jour, l'Autorité a adressé des avis de suspension aux diffuseurs non conformes. Cependant, une enquête menée mi-mai a révélé que certaines stations continuaient de diffuser ce type de contenu, ignorant les directives légales.
En conséquence, l'Autorité a invoqué l'article 83A de la loi kényane de 1998 sur l'information et les communications et a infligé des amendes de 500 000 KSh à huit diffuseurs reconnus coupables d'infraction. Un ultimatum de 12 heures leur a été imposé pour cesser leurs diffusions non conformes, sous peine de sanctions supplémentaires, pouvant aller jusqu'à la révocation de leur licence.
L'Autorité a réitéré son soutien à une radiodiffusion responsable et salué le rôle du journalisme d'investigation dans la dénonciation des pratiques abusives portant atteinte à l'intérêt public.
« Bien que la liberté des médias soit un droit constitutionnel, les radiodiffuseurs ont le devoir de respecter l’état de droit et de veiller à ce que leur contenu contribue au bien national », a déclaré l’Autorité.
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