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Le Kenya abandonne la taxe controversée de 3 % sur les actifs numériques après la résistance de l'industrie

Le Kenya a officiellement retiré sa proposition de taxe de 3 % sur les actifs numériques, suite à la forte opposition des acteurs du secteur et des parties prenantes. Cette taxe, introduite il y a deux ans, a rencontré une résistance croissante, notamment au cours de l'année écoulée, menée par la Chambre de commerce des actifs virtuels (VACC). Suite à un lobbying coordonné, la commission des finances du parlement kenyan a supprimé cette disposition du projet de loi de finances 2025, promulgué par le président William Ruto en juin. L'abrogation de l'article 12F de la loi sur l'impôt sur le revenu marque une victoire significative pour la dynamique communauté des actifs numériques du Kenya.

Au lieu de cette taxe controversée, les législateurs ont opté pour l'imposition d'un droit d'accise de 10 % sur les frais de transaction facturés par les plateformes d'échange et les portefeuilles. Le député Kuria Kimani, président de la commission, a attribué cette modification fiscale aux efforts proactifs des fournisseurs de services d'actifs virtuels (FSAV) locaux, qui se sont associés à PwC pour présenter leur dossier. En mai, une coalition composée de Busha, Swypt, Kotani Pay et Luno a exhorté les législateurs à classer les actifs numériques comme des biens et à réglementer les PSAV comme des institutions financières. Ils ont souligné la nécessité d'une réglementation axée sur les services fournis plutôt que sur la technologie sous-jacente.

La décision du Kenya de faire marche arrière reflète l'incertitude réglementaire plus large entourant les cryptomonnaies. Le pays continue de se demander quelle est la meilleure façon de réglementer le secteur, même s'il reste l'un des marchés cryptographiques les plus actifs d'Afrique.

Publié June 30, 2025 par Brian Oiriga
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