Le président ghanéen Mahama tient sa promesse de réduction d'impôts

Le 2 avril, le président John Dramani Mahama a promulgué une série de projets de loi abolissant plusieurs taxes controversées, notamment la taxe sur les transferts électroniques (E-Levy), la taxe sur les paris et la taxe sur les émissions. Cette mesure concrétise une promesse de campagne clé du Congrès national démocratique (NDC) visant à alléger la pression financière sur les citoyens.

Les projets de loi avaient été présentés au Parlement par le ministre des Finances, le Dr Cassiel Ato Forson, le 13 mars 2025, visant à abroger et à modifier plusieurs politiques fiscales. Parmi ces projets de loi figuraient : le projet de loi de 2025 sur l’abrogation de la taxe sur les transferts électroniques ; le projet de loi de 2025 sur l’abrogation de la taxe sur les émissions ; le projet de loi de 2025 sur la modification de l’impôt sur le revenu ; et le projet de loi de 2025 sur le plafonnement et le réalignement des fonds affectés.

L’E-Levy, introduite en 2022, imposait une taxe de 1 % sur les transactions électroniques, notamment les transferts d’argent mobile et les paiements en ligne. Cette mesure avait été largement critiquée pour son impact disproportionné sur les citoyens et les entreprises. De même, la taxe de 10 % sur les paris sur les gains bruts des jeux avait suscité l'opposition des acteurs du secteur, qui la jugeaient punitive.

La décision du président Mahama s'inscrivait dans le cadre de sa promesse de campagne de 2024 d'éliminer ces taxes dans les 120 premiers jours de son mandat. Après l'adoption du projet de loi, il a déclaré que le gouvernement avait honoré son engagement envers le peuple ghanéen. Ces réformes devraient stimuler l'activité économique et apporter un soulagement, les acteurs anticipant des effets positifs sur le secteur des paris et l'économie en général. Cette abrogation marque un tournant important dans la politique budgétaire du Ghana.