La Banque centrale du Ghana dévoile son cadre réglementaire pour les cryptomonnaies
La banque centrale du Ghana envisagerait de commencer à réglementer les actifs numériques plus tard cette année, sous réserve de l'adoption de la loi sur les fournisseurs d'actifs virtuels, actuellement en cours d'examen par le Parlement. Le gouverneur Johnson Asiama aurait fait part de cette intention lors du Forum des dirigeants et partenaires africains, organisé en marge des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale à Washington.
Il a indiqué que la Banque du Ghana restait déterminée à encourager l'adoption des actifs numériques tout en garantissant des garanties appropriées aux consommateurs. Le projet de loi accorderait à la banque centrale le pouvoir de superviser les fournisseurs de services d'actifs virtuels (PSAV), y compris une obligation de licence.
Il a également été souligné que la Securities and Exchange Commission jouerait un rôle de soutien dans la réglementation du secteur. Des responsables ont indiqué que la BoG prévoyait de créer une unité dédiée aux actifs numériques une fois la loi promulguée.
Des rapports ont souligné qu'environ 3,1 millions de Ghanéens, soit environ 17 % de la population, possèdent déjà des actifs numériques malgré l'absence actuelle de réglementation. Des observateurs ont souligné que le Ghana se classait au quatrième rang en Afrique pour l'intérêt pour les cryptomonnaies, après le Nigéria, l'Afrique du Sud et le Kenya.
Il a également été révélé que le pays poursuit le développement de l'eCedi, une monnaie numérique de banque centrale destinée à moderniser les paiements et à renforcer la souveraineté monétaire.
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