La République dominicaine propose des taxes et des règles de licence de jeu plus strictes
Selon Diario Libre, un nouveau projet de loi en République dominicaine vise à réformer en profondeur le cadre fiscal applicable aux jeux de hasard dans le pays. Le texte propose de modifier l’article 36 de la loi 139-11 en augmentant l’impôt annuel sur les maisons de loterie de 50 000 à 60 149 pesos dominicains, et en introduisant une nouvelle taxe mensuelle de 1 % sur les ventes brutes.
Pour enregistrer une maison de loterie, les opérateurs devront verser 317 765 pesos comme frais initiaux. Une clause transitoire impose également un paiement mensuel de 2 400 pesos jusqu’à ce que le processus d’interconnexion avec le système national soit complété.
Les loteries électroniques seront également concernées par ces réformes. Ces opérateurs devront être situés à au moins 200 mètres des établissements scolaires et de santé, et devront payer 24 % des ventes brutes mensuelles issues des tirages cumulatifs, 5 % pour les tirages non cumulatifs, ainsi qu’un montant annuel de 54 000 pesos pour frais d’exploitation. Une taxe supplémentaire de 1 % sera appliquée aux ventes brutes quotidiennes.
Les salles de bingo seront soumises à des règles de zonage strictes, devant respecter des distances minimales de 100, 300 et 500 mètres par rapport aux écoles, à d’autres salles de bingo et aux zones rurales, respectivement. Elles devront également verser une taxe de 10 % sur leurs ventes brutes mensuelles.
Les infractions à la nouvelle réglementation pourront entraîner des amendes allant jusqu’à 400 fois le salaire minimum du secteur public. Dans les cas graves, les infractions pourraient être qualifiées en vertu de la loi 155-17 sur le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, avec des peines allant de six mois à dix ans de prison, selon la gravité et la récidive.
Si la législation est adoptée, les entreprises disposeront d’une période d’adaptation pour se conformer aux nouvelles exigences. Tous les établissements de jeu devront afficher à leur entrée l’avertissement suivant : « Jouer de manière compulsive nuit à votre santé », similaire aux messages obligatoires concernant la consommation d’alcool.
L’article 34 du projet de loi interdit d’accorder des licences aux entreprises ou aux individus ayant été sanctionnés au cours des quatre dernières années pour des délits tels que la fraude contre l’État, le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme, la falsification, la contrebande ou les infractions à la santé publique.
En outre, l’article 102 stipule que toutes les opérations liées aux jeux devront être enregistrées dans le Système Unique de Registre national. Cette disposition vise à renforcer la surveillance et la transparence du secteur.
Dans une lettre adressée au président du Sénat Ricardo de los Santos, le président Luis Abinader souligne que le projet de loi vise également à mettre en place des mécanismes juridiques et technologiques pour empêcher les mineurs d’accéder aux plateformes de jeux en ligne. Le texte prévoit aussi des mesures pour protéger la cybersécurité des utilisateurs.
Le Sénat en séance plénière a transmis le projet de loi à une commission spéciale pour étude et élaboration d’un rapport.
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